Bonjour à toutes et tous! aujourd’hui, une interview non pas d’une sirène ou d’un triton, mais d’un instructeur de plongée qui travaille avec eux et les forme à l’apnée! Il s’agit de Jean-Luc CASARES, déjà vu récemment dans la vidéo Ariel la dernière sirène, postée sur sa chaîne Youtube et dont il était l’acteur et le monteur-réalisateur…
– (Je ne connais strictement rien à l’apnée – ne pas m’en vouloir si les questions semblent bêtes! ^^;;) Peux-tu nous expliquer « rapidement » ce qu’est l’apnée de plongée, son utilité, les différentes étapes à suivre; et depuis quand la pratiques-tu et l’enseignes-tu?
– Quelles sont les différences entre les diplômes AIDA et PADI?
– Le type d’apnée des sirènes semble être l’apnée dynamique…
En sirène, nous avons deux disciplines, l’apnée dynamique(en piscine) afin de parcourir la longueur la plus importante sur une piscine de 25m ou 50m et le poids constant (en mer) qui a pour objectif de descendre à la force de ses jambes en utilisant pour les sirènes un costume associé à une monopalme. Nous les apnéistes pouvons descendre sans palme, en bipalme ou bien en monopalme, la difficulté des sirènes ou tritons c’est qu’iels n’utilisent pas de masque et il y a de l’eau qui rentre dans les narines, ce qui déstabilise alors qu’iels doivent avoir une attitude détendue et artistique sous l’eau. C’est la raison pour laquelle les entraînements en apnée sont conseillés et importants.
– La monopalme est-elle plus adaptée à l’apnée que la bipalme?
Cela dépend de ce que l’on recherche et de ce que l’on souhaite pratiquer, il y a une différence de technicité c’est évident. La bipalme pour plus de liberté des jambes, par exemple pour pratiquer de la randonnée palmée, la chasse sous-marine ou de l’apnée. La monopalme est une technique ondulatoire plus adaptée pour les sirènes, et fortement conseillée pour gagner en technicité de la sirène.
– Comment t’est venue l’idée de faire instructeur d’apnée pour des sirènes? Combien de Sirènes et Tritons as-tu déjà entraînés?: Claire la sirène, Marie Potosniak alias Galatée Miss Mermaid France 2017-2018, Lauriane alias Freya la sirène, Ludo le triton… Qui d’autre?
La première fois, c’était avec Claire la sirène, sans visualiser ou imaginer que j’allais faire quoi que ce soit par la suite… Ce qui m’a plu, c’est le côté simple et artistique avec un côté un peu sportif. Fatalité j’ai pris l’initiative de m’y intéresser d’avantage et de diriger mon enseignement en direction de leur objectif.
J’en ai rencontré beaucoup effectivement. J’ai coaché Marie Potosniak pour Miss Mermaid international 1ère dauphine, j’ai également entraîné Sabine qui est arrivée 2ème dauphine, ainsi que Lauriane, Ludo, Ingrid, Dalhia, Marie, Adriana, Nash Merwolf, Estelle (les nageoires d’Ondine), Heidrun, Afhaïa, etc.
En février dernier, j’ai fait – en un week-end et à moi tout seul – l’initiation d’une centaine de personnes à l’apnée et au mermaiding au Puy en Velay! (Il s’agissait de la coupe de France d’apnée, dont les bénéfices ont été reversés à la lutte contre la mucoviscidose.)
– As-tu déjà mis une nageoire de triton?
Oui une fois mais ce n’est pas mon truc les déguisements, je suis apnéiste dans l’âme avant tout.
– L’hiver correspond-t-il à une saison creuse pour l’enseignement de l’apnée ou les fosses de plongée prennent-elles le relais des fonds sous-marins pour exercer l’apnée?
L’entraînement ne s’arrête pas en hiver, nous allons en piscine ou en salle de sport et notre planète abrite des lieux paradisiaques, hors de question que je reste enfermé devant un ordinateur! on peut inclure des randonnées, courses à pied… Il y a toujours un moyen de s’entraîner. Le froid et le chaud ne sont pas des obstacles pour moi.
– Quel est ton lieu préféré pour la plongée?
J’aime tous les endroits, chaque lieu a sa particularité que j’apprécie, alors j’aime tout du moment qu’il y a de la vie !
– Pendant le récent confinement, as-tu pu continuer à t’entraîner?
Pendant mes quelques sorties durant le confinement j’ai contemplé la mer, j’ai même vu des dauphins, il n’y avait aucun bruit de bateau, un horizon immense sans pollution, j’entendais tous les oiseaux. J’ai vraiment apprécié cette nature.
Non, je n’ai pas pu continuer à m’entraîner mis à part quelques séances sport sur la terrasse et j’ai décidé d’en profiter pour me reposer et de faire une récupération morale et physique.